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Ouverture des grilles le 7 décembre 1989 Prologue La scène plongée dans l'ombre est un cimetière clot par une grande grille. Un moine vient l'ouvrir. L'Horloge Mylène entre enfin dans une lumière blanche, un léger vent souple dans son costume noir à voiles. Très concentrée sur l'interprétation de son toute première chanson, elle disparaît aussitôt à la fin.
Plus grandir Ce premier tableau de la soirée est très théâtral puisque la choriste, Carole Frédéricks interprète le rôle de l'infirmière. Mylène sort de ses jupes en pyjama blanc, trop grand pour elle. Dans une joute verbale, elles s'affrontent dans une atmosphère bon enfant. Ce passage contraste avec le précédent tant Mylène est souriante et mutine. Sans logique Tenue austère, en veste grise de tweed et pantalon à carreaux qui laisse présager le titre suivant (Sans contrefaçon), elle est seule sur scène. Elle en profite pour récupérer quelques peluches envoyées traditionnellement pendant ses concerts sur scène. Maman a tort Déshabillez-moi En tenue de latex, ressembant à une camisole de force, Mylène, ficelée, se débat dans des poses lacives. Se jouant de sa séduction, elle laisse partir sa tête en arrière et regarde les spectateurs avec effronterie. La scène est est presque comique puisqu'elle demande au public de se déshabiller aussi. Puisque Le ton est donné par des briquets levés par milliers. Ce titre est le premier a être émotionnellement chargé. En robe noire, gants assortis, elle s'avance mélancolique dans ce morceau sensible. Pourvu qu'elles soient douces A la surprise générale, elle arrache des morceaux de sa robe, qui se transforme en costume de lutin avec des collants rouges et des bottes de 7 lieues. Portée par 2 danseurs, elle s'intègre dans le groupe dans une chorégraphie endiablée. Ce deuxième tableau est particulièrement salué par la foule. Elle applaudit elle-même pour encourager chacun à reprendre le refrain avec elle. Elle fait la présentation des musiciens qui se lancent dans une impro de guitares pendant qu'elle retourne en coulisse endossé son prochain costume. Allan A quoi je sers Sans contrefaçon La chanteuse récupère une casquette en coulisse qu'elle s'enfonce sur la tête et retourne sa veste dont la doublure est à carreaux. D'abord, petits pas seule sur scène, elle vient chercher sa troupe de danseurs par la main. La chorégraphie est réglée comme du papier à musique (scène de smurf au programme!) .C'est le point fort du spectacle car elle reprend le refrain en coeur avec le public.
Jardin de Vienne Dans une lumière ocre, la scène se passe dans un jardin/ cimetière. Habillée d'un manteau et d'une écharpe de laine, elle est à genoux sur scène. Tristana Le décor est planté comme dans le clip, lune et hurlements de loups. Manteau rouge boutonné et mitaines, Tristana rejoint des sodats russes qui réalisent une chorégraphie impeccable. Ce tableau, particulièrement long est réussi. Ainsi soit je... Vêtue d'une robe transparente en tulle noire, elle chante un titre phare de son album avec beaucoup d'émotion. Ne pouvant retenir ni la fatigue ni l'émotion de la communion avec le public. Libertine Le décor est planté par quelques chandeliers. Le duel entre Libertine et sa rivale commence. Mise en scène théâtrale dont Mylène sort gagnante. En cuissarde rouge et jabot blanc, l'atmosphère du clip est traduit fidèlement. Sophie Teillier, chorégraphe de ce tableau découvre ainsi un tableau à la mesure de son talent. Feu d'artifice final! Je voudrais temps que tu comprennes En manteau bleu et gants toujours assortis, elle est seule en scène livrée à ses émotions. Elle s'offre car sa voix est étranglée par l'émotion, celle de dire au revoir à ceux qui ont partagé ces instants magiques et qui ont compris un instant ce qu'elle était. Une grande star, que les médias attendaient au tourant. Le petit filet de voix s'est transformé en bête de scène laissant des spectateurs abasourdis, orphelins, accrocs et fidèles... Et oui je suis toujours là
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