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Avant que l'ombre: janvier 2006 Mylène, comme a son habitude soigne son appararition. Après un choeur scandant Shut up!, la musique s'accélère laissant présagée son arrivée. La chanteuse, telle une belle au bois dormant entre en scène dans un immense sarcophage de verre illuminé (Tristana ?). Il ne s'agit pas d'un sosie (comme dans l' interlude du Mylenium Tour) mais de la chanteuse elle-même, descendant tel un ange des hauteurs de Bercy. Les spectateurs peuvent déjà apercevoir son visage souriant, les yeux clos, grâce aux quatre “colonnes” d’écrans vidéo géants de 70 m2 au total, placés en arrière-plan. La capsule en verre atterrie sur la scène centrale en forme de croix. Elle est libérée de ses chaînes par 6 moines qui la portent en procession à bout de bras jusqu'au l'autel central. Ce sarcophage est extrêmement lourd et coûteux à réaliser. Un immense pont-levis s'abaisse pour laisser passer les porteurs car le show est séparé en deux scènes distinctes, dont la principale est occupée par les musiciens. La lourde porte reprenant le décor à caisson de la porte de la Basilique St Pierre à Rome s'ouvre enfin laissant apercevoir un escalier sans fin ainsi que des chandeliers en forme de serpents. Enfin, le sarcophage arrive à bon port puisque la musique se rapproche du premier titre d'ouverture "Peut-être toi". Posée sur un vérin, la capsule se soulève à la verticale, face au public. Mylène ouvre les yeux et sort triomphante en tenue de Leila (dans les premiers épisodes de Star Wars). Vêtue de manière très sexy, tout en or avec des cuissardes montant à mi-cuisses, un soutien-gorge brodé de fils d'or fixé à un mini short décoré d'arabesques signé par le grand couturier Franck Sorbier. Une longue cape frangée en lamée or camoufle mal le corps de la femme émergeant dans l'immense salle de Bercy. La chanteuse offre son premier sourire de retrouvailles au public avant d'entamer son énigmatique premier titre de la soirée, savourant son 1er coup de théâtre!
Elle porte le même costume sur les deux chansons du début. Il n'y a pas de chorégraphie particulière, seulement de déplacements à gauche et à droite de la scène, en secouant parfois la tête. Cette version est quasi identique à celle du Live 96 sauf qu'elle ponctuera parfois ses refrains "On a besoin d'amour" par des "Avec vous, je veux bien". Premier contact, établit!
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